LE LOW TECH LAB A LA MAKER FAIRE PARIS 2016
La créativité était au rendez-vous ce Week end ou plutôt ce Geek End ! La Maker Faire grouillait d’enfants avides d’inspiration, et de parents interloqués.
La low-tech lab y était, et a pu exposer ses trouvailles à la vue des nombreux visiteurs. Beaucoup d’initiés et autant de curieux, venant découvrir les nouveautés en marche.
Penser à l’avenir en pensant low-tech, c’est possible !
Et c’est sous les drones, les fourmis géantes robotisées et parmi les hackers les plus huppés, que le low-tech lab a installé sa modeste machinerie.
Notre laboratoire de recherche collaboratif a défendu sa bannière face au high-tech, en affichant sa volonté de s’opposer à la technologie mercantile, nuisant à l’écologie. Nos inventions se veulent être, avant tout, accessible et répondant à un besoin de base ( énergie, accès à l’eau, alimentation…etc.).
Aujourd’hui sans électricité, le monde est perdu !
Un pédalier mixeur… ! pourquoi faire ? Et bien le low-tech lab vous démontre qu’il est possible d’être autonome, et d’avoir accès à des outils pratiques du genre mixeurs, perceuse, machine à coudre, qui nécessiteraient dans l’usage commun ….de l’électricité. Nos outils sont conçus pour être duplicables, économiques et populaires.
Et c’est avec nos ingénieux bricoleurs, que nous pensons l’avenir en remontant dans le passé, en utilisant des mécanismes simples que tout le monde peut reproduire, afin de booster l’innovation utile !
C’est alors, que nous avons sorti notre tube télescopique, et sommes aller voguer en dehors de la zone low-tech, à la rencontre des autres makers. On a pu observer que certains proposaient des ateliers ludiques, où l’enfant n’est plus simple utilisateur passif, mais créateur de ses jeux. L’occasion pour eux d’apprendre un autre langage, celui de la programmation numérique.
Crée son propre jeux vidéo, rien de plus simple !
L’association Co-Dev veut accroître le pouvoir d’agir par le numérique et établit ses recherches autour du faire numérique, et des stratégies de l’attention.Des ateliers tout public sont développés, autour des pratiques numériques, et artistiques au sens large. Une autre approche est amenée par Le SimpleDuino, qui propose des tutoriels électroniques tous niveaux, pour apporter les bases à la manipulation d’outils et logiciels numériques. Le FormaLab, quant à lui, est un espace de recherche et d’expérimentation sur les pédagogies innovantes, très utiles pour améliorer les méthodes d’apprentissage.
Des ateliers axés web et électroniques, certes, mais aussi d’autres préférant abordés directement la pratique : les enfants pouvaient ainsi diriger le robot le plus petit du monde, Ozobot, dans un circuit entièrement codé par leurs soins, avec de simples feutres ! Quoi de plus « fun » que de pouvoir comprendre ce qu’est la programmation en demandant, par le jeu de couleur, à une machine de tourner sur elle-même, ou de prendre une direction ?
Le ToysLab aussi fut une belle attraction, avec ces engrenages tout droit sortis d’un « maman j’ai raté l’avion », ou d’un « Denis la malice ». Pour ceux qui ne connaissent pas Le Toysfab est un blog qui propose des guides de réalisation, et des idées de bricolages à faire en famille. On peut y trouver toutes sortes de jeux inventifs; des « machines à rendre les gens joyeux » aux engins les plus complexes, comme les fusées à eau et les dragons géants, avec comme seul credo « contrainte est mère de créativité ». De quoi donner un peu d’artifice aux fourberies de nos enfants !
On peut dire que l’ambition principale de la Maker Faire était de donner du matériel pour activer la créativité des plus petits, et de les initier à la fabrication numérique.
Les ateliers étaient ludiques et tournés autour de la création, de la sensibilisation et de l’expérimentation.
Ah ! au fait le Low-Tech Lab a remporté le prix du Maker of Merit, ce n’est pas encore le prix Nobel, mais on s’en approche à petit pas !
Fadoie Habouch