Association Gold of Bengal
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24.08.16 – Départ de Tambarat

 

R.A.S. le bol
dimanche 18 – l’expédition est prête à partir, l’état des lieux est fait, l’équipage a mal dormi dans la houle et les moustiques. 9 h : pas de vent, l’équipage reporte le départ et se rendort
lundi 19 – 7h : départ émouvant de Tambarat. 11h : le safran casse. L’autopsie révèlera la présence d’un réseau de galeries clandestines dans le bois. Demi-tour à la rame vers une île, puis une autre, puis une autre. 17 : finalement le vent nous pousse vers … notre ancrage de Tambarac.
mardi 20 – 7h: après une nuit passée dans le village le plus proche, à quelques milles de là avec un pêcheur apparu dans la nuit par miracle, le safran est taillé à la tronçonneuse dans une planche d’origine inconnue. Retour à Tambarac pour les finitions. 17 h: départ émouvant de Tambarac, équipés d’un safran flambant neuf.
mercredi 21 – 9 h : bonnes conditions mais l’odeur du poulailler avec le vent arrière est déstabilisante, l’équipage se détend à l’eau près des dauphins. 12 h : bonnes conditions mais l’odeur du riz aux choux avec ce vent arrière est déstabilisante. Dans la nuit, les voiles se déchirent sur environ 7 h de couture.
jeudi 22 – matin : à notre grande joie, on voit au loin l’île de Siméulu, notre prochaine escale, soir : à notre grande joie, on voit au loin l’île de Siméulu, notre prochaine escale,
vendredi 23 – matin : à notre grande joie, on voit au loin l’île de Siméulu, notre prochaine escale, soir : à notre grande joie, on voit au loin l’île de Siméulu, notre prochaine escale,
samedi 24 – matin :  à notre grande joie, on voit au loin l’île de Siméulu, notre prochaine escale, soir :  à notre grande joie, on voit au loin l’île de Siméulu, notre prochaine escale.
En conclusion de la semaine : c’était surtout un voyage intérieur. Comme dit Manu, « après 5 jours de mer on a bien le droit à une journée qui va bien, non? »
Comme dit Coco, « pour aimer le bateau, il faut vraiment détester tout le reste ».
Comme dit Capucine (la seule risée de l’océan indien, merci Coco), « tu me diras si je suis dans le passage ».
Comme disent les poules, « Cot tchoum!!! » qui ont réussi à s’enrhumer. »
Capucine.