Escale au Cap Vert : Cap sur l’hydroponie et la bioponie.
Nomade des Mers au mouillage dans la baie de Tarrafal, au Nord le l‘île de Santiago.
Dès l’arrivée en bateau près des côtes on est marqué par le paysage. Le Cap “Vert” est en fait couleur terre, montagneux et très sec ! Ici il ne pleut que 2 mois par an et ces terres de volcans, escarpées et rocailleuses ne laissent pas beaucoup de place à la verdure. C’est d’ailleurs ce qui rend l’agriculture très compliquée. Au Cap-Vert, seules 10% des terres sont cultivables et le pays est obligé d’importer 82% de ses denrées alimentaires.
Comme bien souvent la contrainte pousse à la créativité. Depuis 20 ans les agriculteurs se mettent par exemple à l’agriculture en “goutte-à-goutte” qui a permis de valoriser de nombreux nouveaux terrains agricoles, produire de nouvelles variétés et représente désormais près de 50% de l’agriculture du pays.
Plus récemment, une autre innovation a émergé, la culture hors-sol ou hydroponie qui permet de cultiver sans terre et avec un minimum d’eau.Cette nouvelle technique, déjà utilisée industriellement dans de nombreux pays est intéressante pour le pays, comme le prouve L’INIDA (Instituto Nacional de Investigação e Desenvolvimento Agrário) centre de recherche agricole du Cap-Vert que nous avons rencontré.
Visite des serres de l’INIDA.
Dans de grandes serres les ingénieurs étudient la pousse des plantes avec différents engrais et créent des variétés résistantes et stables.
Mais le précurseur en matière d’hydroponie au Cap-vert, c’est surtout Sergio Monteiro Roque, entrepreneur hydroponique low-tech avec qui nous sommes venu travailler !